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01.07.2024

Tout en haut, en toute sécurité

Un bétonnage efficace et plus rapide grâce au système grimpant 240 de PASCHAL

Une tour d'observation sur un chemin des cimes, un château d'eau sur l'Eifel ou le plus grand bâtiment en bois du Danemark : les maîtres d'ouvrage veulent souvent prendre de la hauteur. La meilleure méthode ? Combiner un coffrage à un système grimpant 240. Pour le prouver, nous entreprenons un voyage depuis une île danoise de la mer Baltique jusqu'à la frontière suisse et visitons des projets de construction qui sortent de l'ordinaire. Toutes ces destinations ont un point commun : de concert avec l'échafaudage grimpant 240, le coffrage de PASCHAL a « poussé » vers le haut tandis que les durées du bétonnage de tours, de bâtiments élevés et de cages d'ascenseur se sont raccourcies.

De l'île de Fionie au Danemark à Lörrach, à proximité du Rhin, nous ferons étape dans la lande de Lunebourg, sur l'Eifel, à la frontière belge. Nous irons ensuite en France dans la région Grand Est avant d'atteindre une ville frontalière avec la Suisse. Dans tous ces lieux, les solutions de coffrage de PASCHAL ont en effet été utilisées pour des projets de construction divers, mais toujours en combinaison avec le système grimpant 240 : édifice gouvernemental, tour d'observation, château d'eau, tour en béton apparent ou encore tour d'un hôtel. Aussi différentes que soient les dimensions des projets et les conditions de construction, qu'il s'agisse d'une tour circulaire ou d'une cage d'ascenseur carrée, les entreprises de construction chargées de l'exécution ont opté pour le coffrage grimpant de PASCHAL afin de pouvoir procéder rapidement au bétonnage et travailler de manière économique.


L'entrepreneur général NCC a misé sur le coffrage grimpant de PASCHAL pour le coffrage des cages d'escalier et d'ascenseur du nouveau bâtiment gouvernemental WoodHub sur l'île de Fionie. Le plus haut bâtiment en bois du Danemark ouvrira ses portes en 2025.

Des cages d'ascenseur en béton stabilisent le plus grand bâtiment en bois du Danemark

Dans le cas du WoodHub, futur bâtiment gouvernemental à Odense, le coffrage des cages d'ascenseur a pris de la hauteur étage par étage en même temps que la console grimpante 240. Bien que cela ne soit pas visible de l'extérieur de ce bâtiment durable, l'intérieur de cette construction en bois, qui s'élève sur sept étages pour une surface totale de 31 000 m², doit être stabilisée en recourant au béton. L'assise du WoodHub est assurée par un total de six cages d'escalier et d'ascenseur en béton. NCC Danmark était le maître d'œuvre de ce projet. Le WoodHub a été construit selon les plans du célèbre bureau d'architectes C.F. Møller Architects pour un budget total équivalant à 86,5 millions d'euros. Il ouvrira ses portes en 2025.


La tour d'observation du chemin des cimes « Heide Himmel » dans la lande de Lunebourg a été achevée en 14 cycles. Le coffrage de voile LOGO.3 a été combiné au système grimpant 240 pour réaliser le coffrage de la cage d'ascenseur.

Une fois prémontée, quelques mouvements de grue suffisent pour la lever

À environ 300 kilomètres à vol d'oiseau au sud de l'île de Fionie, dans le parc animalier de la lande de Lunebourg, au centre de la Basse-Saxe, se trouve une tour d'ascenseur et de guet carrée. Sa plate-forme d'observation permet de surveiller le chemin des cimes « Heide Himmel » depuis une hauteur de 44 mètres, mais également d'admirer l'horizon jusqu'à Hambourg. Le coffrage de voile LOGO.3 a été combiné au système grimpant 240 pour réaliser le coffrage de la cage d'ascenseur. L'unité grimpante, composée de l'unité de coffrage verticale et de trois plates-formes et grilles de protection, n'a été prémontée qu'une seule fois, puis déplacée par levage pour chaque coulée de béton suivante. Deux coulées de béton ont été effectuées chaque semaine et la tour d'observation a été achevée en 14 coulées au total. Environ 1 000 m³ de béton, 130 tonnes d'acier d'armature, 600 tonnes d'acier, 350 m³ de bois et 70 000 vis ont ainsi été utilisés. Il est maintenant temps de dire au revoir aux lynx, aux loutres et aux sangliers afin de nous rendre à 640 km au sud-ouest, vers le Parc national de l'Eifel, près de la frontière belge.

Une passerelle grimpante qui offre un espace de travail suffisant

L'Eifel se situe sur des roches volcaniques et la région présente par conséquent une activité sismique. La tour de décharge de fond du barrage de l'Urft, l'un des plus anciens barrages d'Europe, a été rénovée l'automne dernier et recouverte d'une enveloppe en béton afin de la rendre résistante aux tremblements de terre. Le coffrage circulaire à poutres trapézoïdales (TTR) de PASCHAL a été utilisé pour réaliser le coffrage de la tour en sept étapes. La passerelle grimpante a servi d'échafaudage de travail et de protection pour les collaborateurs de l'entreprise de construction Bruno Klein. La particularité de ce projet ? Le diamètre du coffrage fabriqué sur mesure n'était que de 3,80 mètres ; de surcroît, les travaux dans un espace restreint et le terrain difficilement praticable « où que l'on regarde » (le château d'eau se trouve à proximité du barrage sur un talus abrupt) rendaient impossible le déplacement par grue de l'unité grimpante dans son intégralité. Le contremaître Martin Ketterer, qui s'occupe depuis 28 ans de projets de coffrage chez PASCHAL, explique : « Au sens strict, il ne s'agissait pas d'un coffrage grimpant, car le coffrage et les passerelles grimpantes ont été déplacés séparément vers le haut. Le coffrage était déposé au sol et nettoyé entre les coulées. »
Ce n'est pas le cas pour la « véritable » unité grimpante. Le chiffre 240 correspond d'ailleurs à la profondeur de la plate-forme. Cela laisse ainsi suffisamment d'espace pour les poteaux inclinés qui soutiennent le coffrage. En outre, le coffrage peut être reculé de 70 centimètres au maximum. Il peut ainsi être nettoyé sur place avant la prochaine coulée. Hans-Peter Steiner, responsable de la documentation technique et de la formation chez PASCHAL, déclare : « La passerelle grimpante peut supporter une charge de circulation de 3,0 kN/m². Cela signifie que quatre personnes au maximum pourraient se tenir sur un mètre carré. Il y a également de la place sur la plate-forme pour stocker des outils et de petits appareils. » En conclusion, le système grimpant 240 est conçu de manière à renforcer la sécurité au travail et à simplifier l'utilisation du coffrage.
Allons maintenant vers Strasbourg, traversons la frontière en direction de la France et arrêtons-nous dans la ville jumelle de Cernay-Wittelsheim, dans la région Grand Est.

Planification exacte du coffrage = temps de construction raccourci

L'entreprise de construction Scherberich S.A. a réalisé le coffrage de la tour en béton apparent de 25 mètres de haut du centre de secours de Cernay-Wittelsheim en huit coulées de béton. Et ce, sans devoir modifier l'unité de coffrage. Cette dernière était composée d'un coffrage de voile LOGO.3, d'une plate-forme de travail, d'une plate-forme de bétonnage et d'une passerelle de ragréage. L'équipe chargée de la construction devait respecter un calendrier exigeant : une section bétonnée devait être terminée tous les trois jours. Grâce à une préparation optimale du chantier, cette tâche a été possible, comme l'a confirmé Christian Houvig, chef de chantier chez Scherberich S.A : « Avec les cinq unités de coffrage, une unité de puits à l'intérieur et quatre unités extérieures, nous avons pu faire face aux délais de construction de la tour en béton armé grâce à la planification préliminaire exacte de PASCHAL et nous n'avons pas eu à effectuer de modification de coffrage sur site ».

Pour une sécurité au travail renforcée : petit ancrage, grands effets

Le système grimpant 240 a été ancré à l'aide du cône d'ancrage M30/DW15 pour le projet en France, tout comme pour la tour du chemin des cimes « Heide Himmel ». Ce cône d'ancrage homologué simplifie et accélère l'ancrage du système grimpant. Il a été conçu de sorte à s'adapter à tous les systèmes grimpants et de plates-formes. Pour la construction de la tour en béton armé du centre de secours, seuls deux points d'ancrage horizontaux par phase de bétonnage étaient nécessaires à l'extérieur pour sécuriser une unité de coffrage complète de chaque côté de la tour. Le cône d'ancrage est homologué pour des profondeurs d'ancrage allant de 250 à 400 mm pour l'ancrage normal de parois. Un détail s'inscrit particulièrement dans la durabilité : l'ancrage est constitué de trois composants, dont deux seulement demeurent dans le béton. Le cône est réutilisable !


Des adaptations au cas par cas lors de défis particuliers

La flexibilité est un atout : c'est selon cette devise que les planificateurs de coffrage de PASCHAL travaillent pour prévoir chaque cadence de coffrage en fonction de chaque projet de construction. Ils ne perdent jamais de vue le fait que l'entreprise de construction doit être en mesure de réaliser les hauteurs et diamètres de coffrage voulus avec le moins de matériel possible. Et ce, en aussi peu de cycles de bétonnage que possible. Pour atteindre cet objectif, l'équipe de projet consacrée à la technique de coffrage innove sans cesse. La tour d'un hôtel 4 étoiles à Lörrach, près de la frontière suisse, constitue un projet particulier en la matière. Notre voyage touchera ainsi à sa fin en mettant en lumière les défis relevés dans le cadre de ce projet de construction. Un concept grimpant particulier a été élaboré pour la construction d'un nouvel hôtel en face de la gare centrale, lequel associe le système grimpant 240 au système de coffrage LOGO.3. Le coffrage a été réalisé de cette manière jusqu'à une hauteur de 63 mètres et sur plus de vingt étages. L'entreprise de construction Implenia Bau, chargée de l'exécution, voulait cependant que les passerelles grimpantes soient déplacées d'étage en étage en recourant à aussi peu de levages par grue que possible. Deux tailles de passerelles grimpantes ont donc été combinées et les mouvements de grue ont été optimisés. À l'aide de cette méthode, quatre passerelles grimpantes d'environ six mètres de long ont suffi pour chaque côté de la tour. Une traverse spéciale a été construite pour répartir de manière sûre les forces horizontales provenant des passerelles grimpantes dans les parois et les piliers en béton armé.


Dans le cadre de la construction d'un nouvel hôtel à Lörrach, des solutions d'angle du coffrage grimpant ont été prévues pour que les ouvriers puissent se déplacer en toute sécurité, même à 63 mètres de hauteur.

Travailler en toute sécurité, y compris au 40e étage ou malgré une paroi inclinée

Le système grimpant 240 garantit aux collaborateurs un espace suffisant pour effectuer leur travail en toute sécurité. Les bâtiments élevés tels que la tour de l'hôtel de Lörrach ne sont pas les seuls édifices où il est important que les ouvriers travaillent dans un environnement sûr, quelle que soit la hauteur. Par mesure de sécurité supplémentaire, les solutions d'angle ont été conçues ici de manière à ce que les ouvriers puissent se déplacer en toute sécurité autour des angles. Les planificateurs de coffrage de PASCHAL ont conçu l'unité grimpante dans la zone extérieure de sorte que la plate-forme de travail, la plate-forme de bétonnage et la plate-forme arrière affleurent le bord de l'ouvrage d'un côté. De l'autre côté, les plates-formes ont été prolongées jusqu'à ce qu'il y ait un chevauchement suffisamment large. Des parois inclinées ne constituent pas un obstacle elles non plus. Si un architecte veut construire « à l'aplomb », le système grimpant peut s'adapter à la géométrie de l'ouvrage avec une tolérance de 15 degrés. Cela signifie que la plate-forme de travail se trouve toujours dans une position horizontale, même lorsque les parois sont inclinées, grâce à la fixation articulée de la traverse verticale, à laquelle le coffrage est fixé. Ainsi, rien ne peut aller de travers, y compris dans le cas où les parois ne seraient pas tout à fait droites.

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