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19.02.2016

Quand production d'énergie rime avec protection de l'environnement

EDF équipe actuellement les barrages de Strasbourg et de Kembs de centrales hydro-électriques et de passes à poisson.

Les deux projets de construction sont réalisés par des clients de longue date de PASCHAL-Werk G. Maier GmbH.
Eiffage TP travaille sur la modification du barrage de Kembs alors que la société de construction GTM (PaP Strasbourg) est présente sur le barrage de Strasbourg.
PASCHAL accompagne ses deux clients concernant les structures en béton armé grâce à une planification judicieuse des coffrages et des éléments spéciaux compatibles avec le système, permettant ainsi de respecter le budget alloué.

Si ces deux projets de construction hydraulique complexes sont presque entièrement réalisés en béton armé, les sociétés de construction en charge de leur réalisation ont besoin de différents systèmes de coffrage de PASCHAL. Le mérite en revient à la préparation du travail de PASCHAL et à la planification des phases de construction parfaitement organisée par tous les acteurs qui forment une équipe bien rôdée.

Barrage de KembsLa couronne du barrage en arrière-plan et l'ouvrage d’affluent et d’effluent de l'eau en construction sur le barrage de Kembs illustrent les problématiques de construction en profondeur.

Similarités des deux projets de construction

Le groupe énergétique français EDF construit actuellement une centrale électrique et une passe à poisson sur les barrages de Strasbourg et de Kembs.
Les deux projets de construction sont réalisés dans le cadre du renouvellement de la concession d'exploitation, dont la durée vient d'être fixée à décembre 2035, et de l'obligation de permettre une migration piscicole sans interruption jusqu'à Bâle à l'horizon de 2020.

Passes à poissons et bâtiments pour turbine

Aux exigences complexes concernant les différentes constructions en béton des passes à poissons, des bâtiments pour turbine, des ouvrages d’affluent et d’effluent de l'eau, qui doivent chacune être satisfaites, s'ajoutent la localisation complexe de la construction à proximité immédiate du Rhin.
De plus, chaque ouvrage doit être à même de remplir son rôle sur le long terme. Que ce soit dans l'eau, sous l'eau ou en tant que retenue d'eau.

La vitesse du débit dans les passes à poissons est réduite par des barrières en béton, ce qui permet aux poissons qui remontent le fleuve de bénéficier d'un moment de repos dans des eaux calmes.
Dans le dispositif d'alimentation des turbines, l'eau doit être amenée à une vitesse permettant de produire la plus grande quantité d'énergie électrique possible. Il est donc essentiel que chaque ouvrage assure les fonctions qui lui sont propres pour que l'ensemble de l'installation fonctionne correctement.

En angles et oblique étaient indispensables

Les passes à poissons sont caractérisées par des pentes inclinées, des parois angulaires et des barrières repliées.
Pour répondre à ces différentes exigences géométriques au niveau technique de coffrage, le bureau d’étude de PASCHAL a rapporté une prestation de planification exceptionnelle.
La planification du coffrage a été réalisée par tronçons selon le profil prévu pour les passes à poissons en prévoyant l'utilisation maximum d'éléments standards de LOGO.3.
Afin de respecter le trajet angulaire indiqué, sur les plans horizontal et vertical, les techniciens de PASCHAL ont fabriqué huit éléments de compensation coniques, compatibles avec le système LOGO.3 à l'aide de la CAO.
Les plans fournis par PASCHAL ont permis aux ouvriers sur chantier de combiner et de monter les éléments de coffrage. Les pièces d'assemblage existantes, à savoir les goupilles, les brides multi ou les brides de serrage à clavette, correspondaient.

Masse de béton contre la pression du sol et la poussée verticale

Les ouvrages en béton destinés à accueillir les turbines sont caractérisés par leur poids et la protection contre la poussée verticale.
À Strasbourg, par exemple, le radier a été clouté, des poutres doubles en T ont été enfoncées dans le sol et leurs "têtes" bétonnées dans le radier.

Les différentes parois du bâtiment pour turbine sur le site de Strasbourg ont été bétonnées sur 6,50 m de haut sur une face contre les palplanches encastrées au préalable.
Pour le coffrage sur une face, 63 m² d'éléments de coffrage du système LOGO.3 ont été montés en une unité de coffrage et mis en place à l'aide d'une grue.
Une fois les parois bétonnées de 6,50 m de haut terminées, le prolongement vertical a été effectué sur environ 9 m de haut. Pour y parvenir, des éléments de coffrage LOGO.3 loués ont de nouveau été utilisés.

À Strasbourg, entre le début des travaux en septembre 2013 et leur fin prévue en mars 2016, environ 2 000 m³ de béton coulé sous l’eau et environ 7 000 m³ de béton avec un rapport eau/ciment de 0,45 auront été utilisés.

À Kembs, les exigences constructives ont nécessité l'utilisation du coffrage circulaire TTR. Sur ce site, le volume de béton à coffrer atteint environ 12 500 m³.
Sur l'ouvrage d’affluent, par exemple, la dalle a une épaisseur de 8 m. Le LOGO.3 a été ici utilisé équipé du dispositif de sécurité "Multip" pour garantir un coffrage en toute sécurité. Des chevalets et des consoles de barrage espacées de 1,20 m ont été mis en œuvre pour amortir les énormes contraintes de pression.

Les travaux de terrassement sur le site de Kembs ont commencé au milieu de l'année 2011. Les travaux de gros-oeuvre devront être terminés pour la fin 2015 et la mise en service est prévue pour 2017.

Le LOGO.3 associé aux consoles de barrageAu premier plan, le LOGO.3 associé aux consoles de barrage sur le chantier du barrage de Kembs.

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